J'ai fait dans mon froc...
Quelle nuit... Alors que des informations rassurantes étaient diffusées pour le centre ville, l'épicentre des combats se déplaçait dans notre direction. Des échanges de tirs à l'arme légère ont retenti toute l'après-midi pour devenir sporadiques en soirée et nous réveiller toutes les demi-heure pendant la nuit. Le gardien prétend qu'une dizaine de balles seraient tombées dans notre jardin. Vers, 5h du matin nous avons été sortis de notre "lit" par de fortes déflagrations. En moins de trois secondes, nous nous retrouvions tous entassés dans notre mini cuisine pour terminer la nuit en écoutant l'assaut des blindés des forces régulières. Malheureusement, une poche de résistance visée se trouvaient cette fois à quelques dizaines de mètres de nous. Les échanges ont duré deux bonnes heures... puis tout est soudainement redevenu calme. La circulation a repris dans la rue et les marchants ambulants se sont réinstallés. C'est surréaliste... Mais ça semble fini... Ouf...