Plus de rire que de mal...
Un retour de travail anodin peut soudainement se transformer en petit pépin lorsque l'on enferme gsm et clés de voiture dans le véhicule. Le pépin peut même prendre de l'ampleur lorsque l'incident se passe dans un quartier où l'on n'a jamais mis les pieds. Quand les shégués (enfants des rues) tentent de plier les portières et les militaires de forcer les serrures à la baïonnette... ça commence à sentir le roussi. Mais avec le sourire, l'imprévu se transforme presque en partie de plaisir. Finallement, un mécanicien bienveillant, un gros fil fer et la promesse d'une vingtaine de dollars nous tireront d'affaire. Pour "remercier" tout le monde, il nous faudra encore payer une douzaine de Primus. Et voilà comment on se retrouve à payer l'apéro à un premier sergent-major et sa bande d'opportunistes dans une rue perdue au milieu de Kinshasa. Ambiance locale garantie!
NB : Les militaires n'aiment toujours pas les photos.