La faim : une prison à ciel ouvert!

Certaines scènes quotidiennes de Kinshasa illustrent tout particulièrement la pénibilité des conditions de vie la majorité de la population. Par une chaleur accablante (je vous prie de me croire), avec un sac en papier sur la tête pour se protéger du soleil, ces hommes sont occupés à fabriquer... du gravier, pierre par pierre! Je pensais cette activité réservée aux bagnards américains du 19ème siècle.

Comments

[Florence]

salut François,

Ce genre de scènes, on peut aussi y assister dans la "développée" Afrique du Sud... hélas...

Tu as l'air bien immergé dans la ville en tout cas; depuis le temps que vous attendiez le départ, ça a l'air de démarrer dans le vif du sujet!

Ton site est très chouette en tout cas.

A plus

Florence d'Afrique du Sud

[Jack the ripper]

Avant-hier, je suis allé écouter Big Loulou qui participait à une conférence sur le redéveloppement économique du Congo. Outre des parallèles osés avec la Belgique (élus malhonnêtes, ministres en surnombre, citoyen pessimiste et tricheur), il a fait l'éloge des gens qui s'investissaient pour "la deuxième révolution industrielle" et la révolution démocratique du pays. Le souci, c'est que le développement du marché est plus rapide que le développement des institutions politiques qui doivent le réguler. Bref, pour rester dans le thème du XIXème siècle nord-américain, si certains cassent des cailloux, d'autres vivent une "ruée vers l'or" (ou cobalt, coltan, diamant, cuivre, etc.) entre petits "creuseurs" et grosses sociétés venues d'Israël, Inde, Russie, Chine, Afrique du Sud, ... Pas d'Etat, pas d'état d'âme.