La com à kin...

A Kinshasa, l’information emprunte parfois des canaux assez originaux. Par exemple, la ville est une véritable ruche à rumeurs. Mais si le « bouche à oreille » a l’avantage de la rapidité, cette vitesse de propagation phénoménale s’accompagne souvent d’une profonde déformation du contenu du message. On ne peut pas tout avoir.

Autre moyen de communication très prisé : la banderole ! Il en pend sur tous les grands axes de la ville, dans tous les lieux stratégiques. Pour annoncer le dernier "bla-bla" des Nations Unies, le retour au pays d’une idole locale, un rallye de guérisons-miracles ou le nouveau prix du Coca-Cola… quelques mètres de tissu, un peintre, un acrobate et le tour est joué.

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Comments

[Louis Vuitton]

The most critical is that he keeps his guarantee and never ever lied to others.

[francis]

Effectivement Kinshasa est une ville des rumeurs (Tumeurs?): la fameuse 'radio trottoir'. Mais très souvent la radio trottoir finit par donner des bonnes informations que la radio officielle.
Je me souviens de beaucoup d'informations 'rumeurs' qui circulent à Kinshasa sur tel ou tel évenement et qui finissent par éclater au grand jour.
Dans les villages congolais où les médias n'existaient pas, tout se passait de bouche à oreille. C'est cette information non écrite qui s'est transformée en ville en 'radio trottoir'.

Pour rappel, LA RADIO TROTTOIR était des radios placées sur des poteaux le long des trottoirs des avenues dans des cités africaines congolaises (à l'époque coloniale) pour permettre aux congolais de suivre les infos et de la musique. C'est de là d'où vient l'expression: 'la radio trottoir a dit:.....'

[Malela]

Je decouvre ton blog et me régale avec les photos de Kinshasa.J'y suis allée il y a 15ans,ça a bien changé depuis il parait.Je vais garder un oeil sur tes messages...